Nikita Bellucci

Gentil papier du « Tag parfait » pour mon come-back épistolaire. http://www.letagparfait.com/fr/2014/02/04/chouette-john-b-root-se-remet-a-ecrire/  Merci:)

Et puis Ovidie https://twitter.com/Ovidieofficiel qui me twitte: « @johnbroot on veut la fin de l’histoire ! Tu l’as tourné ou non finalement? » Hihi. Laisse-moi mes plaisirs de vieux con, Ovidie, le plaisir de me balader avant d’entrer dans le lard du sujet. De bavarder. De musarder.

Donc. Musardons.

Ian Scott m’a présenté Nikita Bellucci il y a trois ans, le soir de la projection de « Dis-moi que tu m’aimes » à L’Elysées Biarritz. Nikita était pompette ( on sert du champagne lors de mes projections ), elle cachait son visage et ses yeux derrière une haie de cheveux ondulés
botticelliens. Je lui ai demandé : « Tu veux faire du porno ? » Elle a piqué un fard, baissé la tête et répondu oui en riant. Quelques jours plus tard, elle se présentait au studio, se débarrassait de ses vêtements, se masturbait sur mon bureau avec une Magic Wand Hitachi.

Et l’après-midi même, elle remplaçait au pied levé une actrice défaillante et tournait sa première scène hétéro avec l’inoxydable Michael Cherrito. C’est très rare, chez moi, qu’une actrice tourne le jour de notre rencontre. Mais Nikita avait la rage, elle m’en aurait voulu de la laisser repartir sans lui avoir fait faire un tour de manège complet. J’ai tout de suite adoré cette fille. Elle était d’une beauté fracassante, elle avait une sexualité volcanique et un caractère imprévisible d’adolescente blessée. Moi qui adore les emmerderesses (1), j’étais servi.

Elle voulait s’appeler Nikita, à cause de la colère. Je l’imaginais avec un nom italien, à cause de sa beauté méditerranéenne. Nikita Bellucci était une évidence. On a énormément travaillé ensemble depuis ce premier jour. Son premier trio, sa première anale, sa première double, ses folies amoureuses avec la merveilleuse Coco Charnelle ou avec Jessie Volt… Il y a vingt-cinq vidéos sur sa page en zone membre. Vingt-cinq scènes. Voici sa page gratuite sur explicite.com :

https://www.explicite.com/fille/nikita-bellucci-95.html

L’année de notre rencontre, elle devait faire partie du casting de « Mangez-moi » ( C’est pour elle que j’avais écrit le rôle de « Bulle », la vagabonde ) mais, à cette époque, des désaccords familiaux au sujet de son nouveau métier l’en ont empêchée. Elle a quitté le métier quelques mois. Puis elle est revenue et on a recommencé à tourner ensemble. Elle illumine ( et éclabousse ) « Gonzo mode d’emploi » de sa présence magnétique.

Peu après ce tournage, elle est partie travailler plusieurs mois à Los Angeles. Chez les pros US, Kink, RealityKings, Bangbros… Elle en est revenue changée. Plus dure, plus sûre d’elle-même en apparence, plus orgueilleuse et sans doute plus inquiète. C’est normal. Son ascension hyper-rapide me rappelle celle de Jessie Volt que je raconterai un jour ici. En très peu de temps, elle était déjà arrivée au sommet de la pyramide du porn et elle se rendait soudain compte de la petitesse du métier. « Ah bon, il n’y a que ça ? On ne peut pas aller plus haut ? » Elle en a sans doute trop fait, trop vite.

http://www.freeones.fr/html/n_links/Nikita_Bellucci/links/

Et elle pressentait que tout le reste ne serait qu’une répétition. Ca me rappelle la chanson de Michel Berger :

« Evidemment
On danse encore,
Sur les accords,
Qu’on aimait tant,
Evidemment
On rit encore,
Pour des bêtises,
Comme des enfants…

Mais pas comme avant. »

Au printemps, Frank Vardon, le patron de HOT Video, qui la faisait travailler en exclusivité depuis le début de l’année, m’appelle. « Je sais que tu as des problèmes pour monter ton nouveau film, John. Mais si tu veux Nikita dans ton casting, sache que je l’ai autorisée à tourner pour toi. »

Et c’est Nikita elle-même qui me propose, au téléphone, de travailler sur le film sans être payée. Pour me sortir de la m… Non ? Si ! « Tu sais, me dit-elle, je touche un salaire mensuel de Hot Video, donc je peux le faire. J’ai envie de tourner un nouveau film avec toi. Laisse-moi t’aider. »

(1) C’est Brassens qui le dit. Il y a trois sortes de femmes. Les emmerdantes. Bof… Les emmerdeuses. Hmmm ?.. Et les emmerderesses. Ah, les emmerderesses !

A suivre.

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