En août 2013, Carla et Titof passaient quelques jours de vacances ici. Un samedi soir, ils sont allés s’amuser au Glamour qui est le plus gros club libertin d’Europe et qui se trouve dans le village naturiste, à cinq cents mètres de la maison. Le lendemain matin, ils me racontaient que, durant la nuit, ils avaient fait la connaissance d’une jeune soumise de vingt ans qu’un groupe d’hommes promenait toute nue, en laisse dans le club et qui s’est offerte à tous. « Elle devrait te plaire, John, et elle a très envie de te rencontrer et de tourner pour toi. Je l’appelle ? » L’après-midi même, je rencontrais Princesse Prisca et, le lendemain matin, elle venait tourner avec nous.
Princesse Prisca est fluette, douce, timide, hésitante, souriante. Si vous la rencontriez dans la rue, jamais vous ne pourriez croire qu’elle est actrice X. Et pourtant, je crois qu’elle a écumé à peu près toutes les productions amateur en France. Pour cette scène, Titof et moi avons échangé nos rôles. J’étais le hardeur, il était le caméraman — on avait déjà fait ça une fois avec Mademoiselle Lilith et ça avait été une bonne expérience. Carla était la patronne de la scène, celle qui me présente Prisca et qui lui fait son casting. L’idée était de fabriquer une pure vidéo de sexe-réalité amateur, drôle et rythmée. On s’est bien amusés. Je tenais l’une des deux caméras qui filmait en POV et Titof tenait l’autre. Pour les photos, nous alternions et nous nous passions l’appareil, selon les situations. La scène a eu un gros succès sur explicite-art.com et en VOD.
https://www.explicite-art.com/latest_video.php?id=1400
Ce succès est dû principalement à la personnalité de Prisca, à son ingénuité. Alors qu’elle me suçait et qu’elle se faisait branler et fister par Carla, elle répondait à mes questions et, quand je lui ai demandé ce qu’elle aimait, à part le sexe, elle m’a répondu le plus naturellement du monde : « J’aime aussi faire la cuisine, le tricot, le crochet. » Ca ne s’invente pas.
Ce post sur la douce Prisca est une façon de prolonger le débat initié par Ced et Dreko dans les commentaires récents, à propos du porno amateur. Ced écrivait : « pour ma part, je ne me projette pas a Miami mais bien à Saint Versain le Bousieux » pour expliquer pourquoi il était plus sensible au porn français amateur qu’au X pro US. Et Dreko, un peu sceptique, répondait : » Je suis bien d’accord pour le bricolage amateur bien, mais putain la fine équipe de machin & machin, c’est odieux : Le mec abject (avé l’accent du sud) : « Martine on peut le dire tu es une grosse pute, une grosse chienne ? » Martine (avé elle aussi l’accent du sud, les larmes aux bord des yeux) : « hé bé oui ». Le mec abject (avé l’accent du sud) : « Ils sont bons mes negros hein Martine, ils t’ont bien éclaté ton fion de grosse chiennasse ? » Martine : « hé bé oui… »
Ce coup-là, en tâtonnant, avec Carla et Titof, on avait créé une vidéo de quarante minutes, à-mi chemin entre le pro et l’amat. Et j’ai bien envie de continuer dans cette voie-là. Faire ma Laetitia. Oui aux libertines avé l’accent, oui aux petites amatrices qui aiment la cuisine et le tricot, oui à la girl next door de Saint Versain le Bousieux, mais pomponnées, traitées avec respect et humour, maquillées, éclairées, starifiées. Vous croyez que ça marcherait, ça ?
A suivre…
Plus de photos et de vidéos ? www.explicite.com (gratuit) ou mieux : www.explicite-art.com
PS: Il n’y aura vraisemblablement pas de posts ici avant mardi prochain puisque je serai en tournage avec Prisca et une petite nouvelle. Photos et vidéos suivront immédiatement après, ici et sur www.explicite.com.
Je précise ma pensée, si tu veux bien Jean ?
Avant tout je n’ai rien contre les accents locaux (vive la diversité, tout ça) cela peut vraiment être charmant, par exemple celui de Carla… Et je n’ai rien contre le fait de baiser, enfin dans ma position de spectateur de regarder ce faire baiser bien comme il faut la voisine, même sans maquillage.
En tant que consommateur de film porno ce qui prime pour moi c’est le truc qui se passe entre les protagonistes.
Pour bien danser la Bamba, il faut beaucoup de grâce… et de l’amour au fond des yeux disait Dario Moréno. C’est un peu pareil je trouve il faut du désir entre les acteurs d’une scène X. Il faut cette envie de baiser aux fonds des yeux.
Chez Machin & Machin et d’autre du reste ce que je vois au fond des yeux c’est souvent du mépris. Donc c’est laid et cela ne m’intéresse pas spécialement.
La scène avec Prisca sonne vrai, c’est bien hard il y a du désir chez vous tous, et même de la bienveillance quand Carla prépare les fesses de Prisca et te dit que cela va être compliqué ou quand elle donne des conseils sur la qualité d’une bonne pipe… C’est excitant de mon point de vu.
Donc du machin & machin avec un supplément d’âme, oui, oui, cela peut être pas mal du tout.
Tu veux pas écrire le blog à ma place, Dreko? T’es meilleur que moi 😀
Je suis flatté et confus. Merci, Jean pour les espaces que tu fabriques et désolé pour mes longueurs. Sinon il faut que tu déposes l’expression : « faire sa Laetitia » c’est drôle.
Bon week end à vous trois, et j’ai hâte de lire la suite.
Oui, l’amateur Made In France est quasiment toujours franchouillard, laid et Machin et Truc représente bien le concept. Cependant, un truc me plait beaucoup à la base et qui fait pardonner beaucoup de choses: c’est des Françaises avec une vraie spontanéité.
Donc JBR faisant un peu d’amateur mais avec le gros plus qualitatif est très intéressant.